Une alliance au service du vivant
Depuis 2007, Green Orient œuvre pour protéger l’environnement, soutenir les agriculteurs et promouvoir le savoir-faire local. Avec le soutien financier d’ALAM Suisse, l’organisation lance désormais un projet d’agroforesterie ambitieux : allier arbres, cultures et apiculture pour restaurer les écosystèmes tout en créant de nouvelles opportunités économiques pour les communautés locales.
Pour Wendela El-Kareh, ingénieure agricole et membre de Change Lebanon, l’objectif est clair :
« L'agroforesterie consiste à reconnecter l'agriculture et la foresterie. C'est un moyen d'aider les communautés à mieux vivre tout en soutenant la nature. »
Formation, partage et espoir
Le projet repose sur trois piliers : l’écologie, la formation et l’engagement des jeunes. Les premiers ateliers sont consacrés à l’apiculture, car les abeilles sont essentielles à la pollinisation et à la régénération des écosystèmes.
« Nous voulons renforcer la confiance des jeunes afin qu'ils puissent créer leurs propres ruches et générer des revenus supplémentaires », explique Nabil Sarieddine, fondateur et président de Green Orient.
Les sessions de formation pratique — taille, compostage, plantation de thym et d’herbes médicinales, gestion forestière — dotent les jeunes et les coopératives de compétences pratiques pour diversifier leurs moyens de subsistance.
Le projet repose sur trois piliers : l’écologie, la formation et l’engagement des jeunes. Les premiers ateliers sont consacrés à l’apiculture, car les abeilles sont essentielles à la pollinisation et à la régénération des écosystèmes.
« Nous voulons renforcer la confiance des jeunes afin qu'ils puissent créer leurs propres ruches et générer des revenus supplémentaires », explique Nabil Sarieddine, fondateur et président de Green Orient.
Les sessions de formation pratique — taille, compostage, plantation de thym et d’herbes médicinales, gestion forestière — dotent les jeunes et les coopératives de compétences pratiques pour diversifier leurs moyens de subsistance.
Une réponse humaine à la crise
Dans une région où de nombreux jeunes vivent dans l’incertitude et parfois le désespoir, cette initiative offre une voie vers la résilience. Comme le souligne Wendela El-Kareh :
« Le plus important, c'est l'aspect humain. Ces villages retrouvent un souffle d'espoir et une raison de s'engager. »
Pour les 30 jeunes directement impliqués, le projet pourrait fournir un revenu supplémentaire mensuel de 200 à 400 $ — un soutien significatif au milieu de la crise persistante du Liban.
Dans une région où de nombreux jeunes vivent dans l’incertitude et parfois le désespoir, cette initiative offre une voie vers la résilience. Comme le souligne Wendela El-Kareh :
« Le plus important, c'est l'aspect humain. Ces villages retrouvent un souffle d'espoir et une raison de s'engager. »
Pour les 30 jeunes directement impliqués, le projet pourrait fournir un revenu supplémentaire mensuel de 200 à 400 $ — un soutien significatif au milieu de la crise persistante du Liban.
Construire une durabilité à long terme
Au-delà des bénéfices économiques, l’impact écologique est tout aussi important : réduction des risques d’incendies de forêt grâce à la taille, amélioration de la fertilité des sols avec le compostage, et enrichissement de la biodiversité avec de nouvelles cultures aromatiques et médicinales. Comme le dit Bassem Tarabay, trésorier de Green Orient :
« Les abeilles pollinisent, soutiennent les cultures et ouvrent de nouvelles opportunités pour les jeunes. À travers elles, toute la communauté se régénère. »
Un modèle pour l'avenir
En rassemblant l’expertise locale et le soutien international, Soueijani devient un laboratoire vivant pour l’innovation rurale. Cette initiative montre qu’il est possible d’allier tradition et modernité, écologie et économie, jeunesse et avenir. En revitalisant les forêts et en favorisant la coopération entre les communautés, le projet d’agroforesterie du Chouf se dresse comme un modèle de développement durable — enraciné dans les populations et ancré dans l’espoir.
