Le système éducatif libanais, longtemps symbole de fierté nationale, est aujourd’hui au bord de l’effondrement, et de nombreux enfants vulnérables risquent de ne jamais retourner à l’école. La Banque mondiale a identifié cinq crises majeures qui l’affectent actuellement : la crise syrienne, l’effondrement économique, l’instabilité politique, la pandémie de COVID-19 et l’explosion du port de Beyrouth.
Dans ce contexte malheureux, la pauvreté représente un obstacle important, de nombreuses familles n’ayant pas les moyens d’acheter les fournitures scolaires de base ou étant obligées de compter sur leurs enfants pour obtenir un revenu complémentaire. Néanmoins, l’éducation reste une priorité absolue pour les ménages libanais, où les parents sont prêts à faire d’importants sacrifices pour garantir l’accès de leurs enfants à l’éducation.
"Un père a dû vendre le réfrigérateur de la maison pour 200 dollars afin de pouvoir payer les frais de scolarité de ses enfants", rapporte Ghida Ibrahim de la Fondation Notre-Dame de l'Espérance.
Notre Dame de l'Espérance pour la Culture et l'Enseignement est une ONG d'éducation et d'enseignement, créée en 1987 à l'initiative du groupe Fattal. Sa mission est d'offrir aux enfants libanais issus de milieux sociaux défavorisés un accès égal à l'éducation, indépendamment de leur sexe, de leur religion ou de leur lieu de résidence.
Processus de sélection des écoles
L’ONG se concentre sur les écoles privées des régions vulnérables éloignées de Beyrouth qui risquent de fermer, et travaille en étroite collaboration avec les écoles pour s’assurer que les fonds fournis sont utilisés de manière transparente et efficace. « Nous avons dû disqualifier de nombreuses écoles en raison d’une mauvaise gestion de l’argent ou d’un manque de transparence », explique Ghida Ibrahim.
Processus de sélection des étudiants
L’organisation s’adresse principalement aux élèves de la sixième à la neuvième année, car c’est dans cette tranche d’âge que le risque de décrochage scolaire est le plus élevé. La priorité est donnée aux familles sans revenu fixe ou dont les membres souffrent de maladies chroniques. Les résultats scolaires et la volonté d’apprendre des élèves sont également examinés.
"L'objectif de l'ONG est d'aider ces élèves à obtenir leur Brevet (Middle School Diploma), ce qui leur ouvrira de nombreuses opportunités, notamment la possibilité de poursuivre leurs études au lycée ou dans un institut technique. Pour les élèves qui souhaitent vraiment poursuivre leurs études et qui ont encore besoin de soutien, l'ONG fournira également une aide financière tout au long de leurs études secondaires", déclare Nicole Abdel Ahad, l'une des représentantes de l'ONG.
L’une des écoles qui a bénéficié de ce soutien est l’école Saint Rita, une école privée située à Dbayeh, au Liban, qui propose un enseignement à la fois académique et technique. Selon le directeur de l’école, le père Samir Ghsoub, l’école était sur le point de fermer après avoir perdu environ 1 000 élèves et s’être retrouvée avec seulement 200 élèves en raison de la situation financière. L’école est restée ouverte grâce au soutien de l’ONG et aux sacrifices des enseignants et des parents.
"Nous sommes encore ouverts aujourd'hui grâce aux élèves, aux parents et aux enseignants qui se sont levés et se sont battus pour que l'école reste ouverte. Les enseignants ont sacrifié leurs salaires pendant deux ans, ce qui montre à quel point ils se soucient de ces enfants et de leur avenir", déclare le père Samir Ghsoub.
ALAM et Notre Dame de l’Espérance ont joué un rôle important dans le maintien de cette école en couvrant les frais de scolarité de nombreux élèves qui étaient sur le point d’abandonner l’école.
Cependant, malgré l’aide apportée, de nombreux besoins restent à satisfaire. Des écoles comme Saint Rita Dbayeh manquent d’infrastructures de base et ont besoin de fonds pour moderniser des installations telles que des tableaux interactifs, des aires de récréation d’hiver couvertes et des théâtres.
Par ailleurs, de nombreux étudiants ont encore besoin d’un soutien car l’éducation seule n’est pas la solution à tous leurs problèmes. Vivre dans des conditions de pauvreté a incontestablement des répercussions négatives sur les enfants, et l’aide nécessaire va bien au-delà du simple paiement des frais de scolarité.
ALAM et Notre Dame de l’Espérance ont joué un rôle important dans le maintien de cette école en couvrant les frais de scolarité de nombreux élèves qui étaient sur le point d’abandonner l’école.
Cependant, malgré l’aide apportée, de nombreux besoins restent à satisfaire. Des écoles comme Saint Rita Dbayeh manquent d’infrastructures de base et ont besoin de fonds pour moderniser des installations telles que des tableaux interactifs, des aires de récréation d’hiver couvertes et des théâtres.
Par ailleurs, de nombreux étudiants ont encore besoin d’un soutien car l’éducation seule n’est pas la solution à tous leurs problèmes. Vivre dans des conditions de pauvreté a incontestablement des répercussions négatives sur les enfants, et l’aide nécessaire va bien au-delà du simple paiement des frais de scolarité.
La demande de soutien reste élevée et ALAM continuera à jouer un rôle crucial en veillant à ce que les enfants libanais aient accès à l'éducation et se sentent en sécurité en ce qui concerne l'alimentation, l'assainissement, les soins de santé et le logement.
Avec l'aide de donateurs du monde entier,
nous pouvons construire un avenir meilleur pour le Liban et ses citoyens.
